Les communautés de pratiques : création et transfert
de connaissances
Une communauté de pratiques
(comunities of practices ou best practices dans certaines
organisations du savoir anglo-saxonnes) se définit comme «
un groupe dont les membres peuvent partager leur savoir et apprendre les
uns des autres sur tous les aspects de leur pratique » (Wenger,
2000).
Un sondage réalisé en 2000 (Bartlett, 2000) a montré
que les individus préfèrent le contact avec leurs collègues
pour obtenir information et assistance dans leur travail. Les communautés
de pratiques ont pour buts de mettre l’expertise en commun, de créer
une synergie, d’identifier et de partager les meilleures pratiques,
de discuter et d’analyser les leçons apprises et d’identifier
les problèmes. Elles sont le lieu où l’innovation
naît. Les valeurs de l’entreprise, le climat de travail, l’investissement
personnel, la culture de l’entreprise jouent un rôle essentiel.
Il s’agit de créer, au travers de ces communautés,
un modèle de mentalité commune aux membres de l’organisation
(2), un mode de fonctionnement partagé. L’individu n’est
pas seul concerné : il évolue dans un ou plusieurs groupes
eux-mêmes membres d’une organisation.
Une approche à trois niveaux
Trois niveaux d’approche peuvent être distingués :
l’individu, la communauté et l’entreprise. L’approche
globale qui en résulte permet de distinguer les stratégies
d’acquisition de connaissances structurées de la part de
spécialistes (Mc Graw, 1999) ; l’apprentissage avec l’analyse
de tâche et de poste pour concevoir des « systèmes
de soutien à la tâche » (Gery, 1991) ; et la gestion
des connaissances qui cartographie les actifs intellectuels et analyse
les échanges entre groupes d’intérêt.
Dans une organisation, les structures de connaissance sont des constructions
sociales qui se développent de façon dynamique. La socialisation
des membres entre les communautés de pratiques est le fondement
de ces constructions sociales (Haines, 2001).
Communauté de pratiques et échanges de connaissances
Concrètement, une communauté de pratiques se réunit
lors d’ateliers de travail (workshops). Les séances
sont préparées à partir d’informations disponibles,
d’entrevues avec des personnes-clés et de synthèses
sur les affaires en cours. Un certain nombre de points sont évoqués
lors des ateliers, points qui permettent ensuite d’analyser «
le réseau social ». Parmi ces points :
- A qui faites-vous appel lorsque vous n’arrivez pas à résoudre
un problème ?
- A qui vous adressez-vous pour chercher de l’information ?
- Quelles sont les personnes proches à qui vous communiqueriez
une nouvelle importante ?
Un point crucial : la résolution de problèmes
L’atelier de travail est le lieu idéal pour traiter une situation
problématique qui se pose à un ou plusieurs membres de la
communauté. Elle peut faire l’objet d’une simulation
et servir à produire un modèle d’étude de cas
(cas de routine avec différents degrés : moyennement difficile
; difficile ; très difficile). Un consensus doit se dégager
afin de converger vers un objectif : le résultat attendu par rapport
à une situation problématique soulevée. Fréquence,
durée et difficultés occasionnées sont parmi les
points évoqués : c’est notamment le cas des pannes
dans les ateliers de travail ; des pannes informatiques sur les réseaux.
La documentation afférente à ce type de problème
est très utile : notes de service, procès-verbaux, rapports...
L’appel à d’autres spécialistes s’avère
parfois nécessaire.
Afin d’illustrer les communautés de pratiques, une étude
de cas est proposée. En sciences de l’information, les exemples
ne sont pas fréquents. Le cas du Réseau des bibliothèques
de Suisse occidentale (RERO), outre le fait qu’il
se situe dans le contexte suisse, est un cas d’étude intéressant
car il rassemble les trois approches décrites précédemment
et correspond à l’acceptation actuelle d’une communauté
de pratiques professionnelle.
Le cadre conceptuel et le cadre de la recherche : étude
d’une organisation du savoir, le Réseau des
bibliothèques de Suisse occidentale (RERO)
Le Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
(RERO), en tant que cadre de recherche, correspond à un
choix personnel. Au cœur de cette organisation durant deux années
(3), nous avons pu étudier de l’intérieur un réseau
de bibliothèques constitué de par la volonté d’un
groupe et qui met « l’accent sur le savoir » (4) . S’adressant
à tout type de public en Suisse romande (universitaires, étudiants,
chercheurs, grand public…), RERO est l’instrument
d’une « bibliothèque romande » riche des collections,
des compétences et du partage de ressources de plus de 200 bibliothèques
universitaires et de référence de Suisse romande. Le réseau
s’appuie sur une architecture à plusieurs niveaux, fondée
sur l’échange de pratiques professionnelles ou communautés
de pratiques.
Organisation et structure du réseau RERO (5) : quelques
chiffres
Sous l’égide de la Conférence Universitaire de Suisse
Occidentale (CUSO), le Réseau de bibliothèques
de Suisse occidentale est constitué de cinq sites - Valais, Fribourg,
Neuchâtel-Jura, Vaud, Genève - avec pour arrière-fond
la structure politique des six cantons francophones (dont deux comprennent
des minorités germanophones). 210 000 lecteurs sont inscrits dont
35 000 étudiants appartenant à cinq universités.
Le réseau utilise un système de catalogage commun : 600
bibliothécaires dans plus de 200 bibliothèques de recherche
et de références sont formés à son utilisation.
Le catalogue collectif informatisé comprend plus de 3, 3 millions
de notices bibliographiques. Il résulte de 20 ans de travail sur
le système SIBIL, migré à VTLS
en 1997 et à VTLS/VIRTUA depuis 2002.
Hormis un catalogue collectif, les sites possèdent des catalogues
locaux contenant en plus les cotes et les données nécessaires
au prêt des documents (livres, documents sonores et vidéogrammes).
La synchronisation des catalogues locaux est assurée par le mécanisme
de distribution électronique EDIS avec mise à jour
automatique des champs modifiés. L'interface Web pour l'Accès
public (ou OPAC), le Catalogue collectif RERO (http://opac.rero.ch),
permet de consulter aisément les catalogues locaux. La page d'accueil
donne accès à l'ensemble des ressources du réseau.
Structure légale et financière du réseau
La structure légale de RERO est une association : une convention
a été signée entre les parties qui sont les cantons
de Fribourg, Genève, Neuchâtel, Vaud, Valais et Jura, la
Ville de Genève, l’Institut suisse de droit comparé
(ISDC), la Haute école spécialisée de
Suisse occidentale (HES-SO) et la Haute école
spécialisée Santé-Social de Suisse romande (HES-S2).
L'association est dirigée par un Conseil Exécutif composé
de cinq membres dont deux sont nommés par le Comité des
Directeurs des grandes bibliothèques ROMandes (CDROM)
et trois par la Conférence Universitaire de Suisse Occidentale
(CUSO) où siègent les ministres de l'éducation
des cantons partenaires et les recteurs des universités membres.
La clé de répartition des coûts du système
(en cours de réévaluation) est fondée sur une contribution
des bibliothèques membres.
L’infrastructure informatique du réseau et l’équipe
centrale RERO à Martigny
L'organisation centrale – la « tête du réseau
» installée à Martigny dans le canton du Valais -
est constituée de spécialistes bibliothécaires et
d’informaticiens. Elle assure différents types de prestations
pour le réseau :
- le contrôle de la qualité des données bibliographiques
;
- la réalisation de produits tels qu’inventaires, bibliographies,
statistiques pour les bibliothèques ;
- la maintenance en production du système informatique ;
- le support, la documentation ;
- la distribution du logiciel ;
- le développement d’outils ;
- la mise en place de projets…
Dans le modèle adopté par RERO, les machines sont
la propriété des cantons mais le coût des logiciels
est pris en charge par RERO qui contrôle les décisions
concernant les systèmes Vtls et le système de gestion de
base de données sous-jacent ORACLE. Les ingénieurs
système des partenaires gèrent les machines locales.
Les fonctions bibliothéconomiques dans RERO :
quelques aspects (6)
Tous les aspects du travail bibliothéconomique sont présents
dans RERO et suivent la chaîne documentaire traditionnelle.
Même si les acquisitions de documents reposent sur le logiciel Virtua,
celles-ci sont cependant propres à chaque site. Les fonctions courantes
(catalogage, indexation-matières - l’intégration du
thesaurus dans la base est récente -, gestion des périodiques,
prêt, prêt inter) s’appuient également sur l’utilisation
d’un logiciel commun, Vtls/VIRTUA. Les modules d’acquisition
et du bulletinage sont, eux, en cours d’implémentation.
Le catalogage partagé, « ciment » du réseau
Le catalogage partagé est le principe fondateur du réseau
(7). La qualité des données bibliographiques fait l’objet
de soins constants de la part des bibliothécaires sur les sites
et du coordinateur à la Centrale. Ce dernier contrôle les
données, rédige les règles de catalogage (pour les
données titre, auteur(s), données bibliographiques) disponibles
en ligne. Le Catalogue collectif RERO, mis à jour constamment,
même s’il comprend des données en plusieurs langues,
est un des plus importants à l’heure actuelle en langue française.
Enfin, citons le prêt entre bibliothèques qui a fait l’objet
d’un développement particulier avec l’application
ILL RERO en 2003 tout en s’appuyant sur les données
du Catalogue collectif et des catalogues locaux. Le dernier projet RERO
est RERODOC, base de données de documents électroniques
plein-texte (thèses et ouvrages anciens).
Le système des commissions dans RERO ou le savoir partagé
Hormis le Conseil Exécutif qui décide l’orientation
générale, édicte la politique globale du réseau
et dégage une vision prospective, le CDROM est une instance consultative
qui propose les choix bibliothéconomiques. A ces deux commissions
les plus élevées dans la hiérarchie du réseau,
vient s’adjoindre une troisième commission, la COBASES,
qui propose les évolutions techniques du réseau.
Les autres commissions ou groupes de travail – il en existe une
par module : catalogage, indexation matières, prêt inter,
prêt, OPAC, bulletinage, acquisitions – sont pour leur part
des communautés de pratiques où s’échangent,
se partagent et se transmettent savoirs et connaissances théoriques
et pratiques. Composées des coordinateurs locaux et centraux, elles
sont chargées de résoudre les questions et problèmes
qui se posent au quotidien dans les bibliothèques du réseau
et touchant au logiciel. Dans la hiérarchie du réseau, ces
commissions représentent le troisième échelon : elles
sont le lien direct entre l’organisation centrale RERO à
Martigny et l’ensemble des sites répartis en Suisse romande,
d’où leur importance.
Le rôle essentiel des coordinateurs
Il existe deux types de coordinateurs RERO et leur rôle
est essentiel :
- les coordinateurs locaux sur chaque site ont un mandat officiel de leur
institution inscrit dans leur cahier des charges. Ils la représentent,
doivent signaler les problèmes et travailler à leur résolution
avec les coordinateurs centraux ;
- les coordinateurs centraux (un par Commission) animent et dirigent les
réunions des Commissions ; celles-ci ont lieu régulièrement
(3 à 6 fois par année) et constituent ainsi de véritables
communautés de pratiques. Ils rassemblent les problèmes
et questions, les signalent dans une base de données de problèmes
(RTS – Rero Tracking System), tentent de les résoudre
avec l’équipe informatique centrale et rédigent les
manuels de leur module. Ils préparent les dossiers qui serviront
ensuite d’aide à la décision, notamment pour la COBASES.
Le suivi des problèmes à RERO
Les problèmes à résoudre sont généralement
très concrets : une fonctionnalité préexistante disparaît
lors de l’installation d’une nouvelle version du logiciel
; un lecteur ne se voit plus autorisé à avoir les mêmes
droits ou il est « bloqué » par le système ;
les caractères n’apparaissent plus correctement ; les résultats
affichés lors d’une recherche ne sont plus dans l’ordre
souhaité… Les exemples peuvent être multipliés.
Plusieurs étapes sont alors nécessaires pour la résolution
:
- annonce du problème, le plus souvent en le documentant (avec
des copies d’écrans et des exemples) ;
- intégration dans la base de problèmes RTS et
attribution d’un numéro d’enregistrement;
- lecture et analyse de la documentation professionnelle Vtls/Virtua
;
- analyse et essai de reproduction du problème ;
- tests sur une base de tests ;
- si le problème provient du logiciel Vtls/VIRTUA, transmission
du cas à Vtls ;
- une fois le problème résolu, envoi de la solution sur
les sites.
Voici schématiquement le suivi d’un problème à
RERO. Coordinateurs locaux et centraux, informaticiens et experts
collaborent pour résoudre le problème.
Structure organisationnelle du Réseau RERO
Conférence Universitaire de Suisse Occidentale (CUSO) |
Comité des Directeurs des
grandes bibliothèques ROMandes (CDROM)
(organe consultatif) |
|
Conseil Exécutif RERO
(organe décisionnel) |
Centrale RERO (Martigny-Valais)
Direction
Direction-Adjointe |
Groupe de compétences
Bibliothèques
(bibliothécaires) |
|
Groupe de compétences
Informatique
(informaticiens) |
COMMISSIONS- GROUPES DE TRAVAIL
Catalogage – Matières – Accès public
(OPAC) - Prêt – Prêt inter – Bulletinage
– Acquisitions |
Coordinateurs locaux sur chaque site (bibliothécaires
et ingénieurs système) |
Bibliothèques membres de RERO (200
bibliothèques) |
Un organe de réflexion et de décision : la
COBASES
Cette Commission est composée des chefs de projet des sites (soit
cinq personnes) en prise directe avec les questions touchant à
la mise en place et à l’évolution du logiciel Vtls/Virtua
; des directeurs adjoints RERO et de bibliothécaires.
Il est à signaler que les chefs de projets sont des personnes d’expérience,
pour certains ayant suivi et participé au passage du logiciel SIBIL
à Vtls puis Vtls/Virtua. Leurs compétences sont
élevées et leurs savoirs en matière informatique
et pratique du système sont des savoirs d’experts. Les travaux
de cette Commission sont orientés selon des thèmes généraux
et des sujets d’actualité propres au réseau. Cette
commission suit l’évolution du système informatique,
véritable colonne vertébrale du réseau. Il est à
signaler cependant que l’apport des travaux des différentes
Commissions et l’avis des coordinateurs sont des moteurs essentiels
pour le fonctionnement de cette Commission.
Parallèlement, le fournisseur du logiciel Vtls/Virtua
fait lui-même évoluer le système, en prenant en compte
les souhaits de ses clients réunis au plan européen au sein
d’un groupe d’utilisateurs, l’EUG. Pour RERO,
c’est la Commission COBASES qui étudie et fait les
propositions d’améliorations. Un thème est choisi
et analysé par la Commission, suivi d’une étude réalisée
par deux ou trois experts : ces experts ayant l’habitude de travailler
avec le système, de suivre ses évolutions sont les plus
à même de faire des propositions d’amélioration
aux plans technique et technologique. La mise en commun de problèmes
et solutions bénéficie au réseau dans son ensemble
: il n’est pas rare en effet qu’un sujet qui intéresse
un site soit aussi d’un grand intérêt pour d’autres
sites et le réseau dans son ensemble. A titre d’exemple,
la mise en place de la « recherche rapide » (type Google)
qui a les faveurs des utilisateurs pour sa facilité et sa rapidité,
a été réalisée dans un premier temps sur le
site vaudois. A la demande des autres sites, la Commission a décidé
d’étendre ce type de recherche à l’Accès
public RERO (catalogue collectif RERO). Cinq types de
recherches existent maintenant : rapide, par index, mots clés,
recherche contextuelle et en mode expert. Cet exemple fait état
d’une démarche concentrique propre à tout travail
en réseau : de nombreuses autres propositions d’améliorations
sont faites par les sites puis appliquées au réseau quand
elles ont été testées avec succès. L’homogénéité
du réseau préside à toute réflexion. Cela
ne va pas sans heurts, chaque site ayant sa spécificité.
L’intelligence des différents professionnels ayant opté
pour une stratégie réseau est de faire en sorte que chaque
site garde une certaine autonomie pour sa page d’accueil : ainsi,
chaque catalogue local a une page Web personnalisée à ses
couleurs et les langues d’interrogation du catalogue sont fonction
des particularités locales (le français est la règle,
suivi par l’allemand et l’anglais).
Analyse et conclusion
Bien que résumée, l’organisation hiérarchique
du réseau RERO est un cas d’école intéressant
pour la problématique qui nous occupe. Il apparaît en effet
qu’un travail impliquant plusieurs centaines de personnes utilisant
un même outil informatique ne peut que bénéficier
d’une organisation hiérarchisée en commissions où
les problèmes constatés à la base doivent remonter
vers les experts chargés de les résoudre. Le découpage
hiérarchique par commissions (la hiérarchie s’appliquant
ici non pas au degré d’expertise des membres, mais aux différents
niveaux possibles de résolution des problèmes selon les
modules) décrit précédemment montre bien que des
niveaux différents de résolution de problèmes sont
nécessaires : les groupes d’intérêt qui se sont
mis en place (les Commissions) traitent de ces problèmes, les résolvent
pour certains ou les transmettent à d’autres experts. Il
en est de même pour les évolutions attendues du système
informatique qui sont des enjeux importants pour les sites confrontés
directement aux attentes des lecteurs.
Cette organisation complexe ne saurait fonctionner s’il n’y
avait pas des intérêts communs représentés
par les communautés de pratiques que sont les Commissions. Ces
intérêts sont nombreux : le partage des ressources et du
travail ; la volonté d’utiliser un outil commun pour toutes
les opérations bibliothéconomiques ; le souhait de répondre
aux exigences actuelles en matière bibliothéconomique (normes,
standards et règles) ; le souhait de répondre à un
public de plus en plus exigeant ; une volonté quasi « politique
» de travailler en réseau. Il a été constaté
que le fait, par exemple, de réduire le nombre des Commissions
existantes ou de restreindre leurs réunions – pour des raisons
parfois d’ordre pratique - était préjudiciable au
bon fonctionnement du réseau.
Un autre point essentiel à souligner est le niveau de compétences
des différents experts (les coordinateurs) qui constituent les
Commissions : le meilleur garant de l’expertise dans ce cas précis
est d’avoir une connaissance approfondie du logiciel, une connaissance
du terrain (besoins des utilisateurs et des bibliothèques) et pour
certains d’avoir participé aux diverses évolutions
du réseau. Sans cela, les Commissions ne fonctionneraient pas correctement.
Dans le cas décrit ci-dessus, communautés de pratiques,
groupes d’intérêts et expertise se conjuguent étroitement,
avec une volonté exprimée de travailler ensemble. Cet exemple
n’est évidemment pas le seul, mais il demeure suffisamment
original pour constituer un cas d’étude actuel à l’heure
où la gestion des connaissances (Knowledge Management)
prend de plus en plus le pas sur la seule gestion de l’information.
Notes
(1) Cette recherche est menée dans le cadre d’une thèse
de doctorat entreprise en 2002 à l’Université Lyon
1 – Enssib au sein du laboratoire de recherche GRESI. D’autres
informations et un Dossier Knowledge Management sont consultables sur
le site de l’auteur : <http://www.accart.nom.fr>.
(2) Le terme « organisation » rassemble indifféremment
une entreprise ou une institution, privée ou publique.
(3) L’auteur a été de 2002 à 2004, coordinateur
du Prêt, du Prêt inter et de l’OPAC à RERO.
(4) « L’accent sur le savoir » est la phrase-clé
présente sur la page d’accueil du site Web RERO
: http://www.rero.ch
(5) Cette partie s’inspire des documents officiels diffusés
par RERO et de notre propre expérience de coordinateur.
(6) Nous n’évoquerons que quelques aspects des fonctions
bibliothéconomiques dans RERO, car leur étude détaillée
dépasserait le cadre de cet article.
(7) On lira avec intérêt les ouvrages de Pierre Gavin qui
exposent aussi bien l’histoire du Réseau que les aspects
techniques et informatiques (Ouvrages référencés
dans le Catalogue collectif RERO). Voir également le site
de Pierre Gavin : < http://www.pierregavin.ch
>
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