MACUMBA
WHAT’S DARK TO ME MIGHT NOT BE DARK TO YOU
Macumba: à l’origine le mot désignait le lieu où les esclaves noirs célébraient leurs rites. Il peut signifier l’acte de sacrifier aux dieux, « faire une macumba », le lieu du culte, « aller à une macumba », les rites qui s’y célèbrent, ou le culte lui-même.
Le Macumba a ouvert en 1977. C’est le premier plus grand centre de loisirs de nuit. Il accueille les clubbers 365 jours par an, de 19h00 à 6h00, avec 6 clubs, 5 restaurants, 15 ambiances de fête, sur près de 8 000 m². Le week-end attire près de 5 000 personnes, des ronds-points et une sortie d’autoroute ont été construits pour desservir le Macumba.
C’est une industrialisation du loisir, d’ailleurs tout était conçu pour avoir tout ce dont on a besoin à l’intérieur.
Comment les gens investissent cet endroit ? Comment consomment-ils la nuit dans un endroit imposant et contrôlé comme le Macumba ?
Nous avons mené une recherche sur place des loisirs, des moments de jouissance, des comportements.
Nous avons utilisé de moyens incognitos pour filmer durant deux nuits : des appareils cachés, des GoPros, des caméras de poche ou des stylos caméra. Nous avons enregistré le son, les vibrations, les soupirs, les cris, les rires, les discussions.
Puis nous avons réalisés des montages audio visuels et nous avons exposé les travaux dans l’auditoire et la cour de James Fazy. Le Macumba s’est installé durant une soirée à la HEAD.
Workshop proposé par Natalia Comandari.