Recherche, solidarité et résistance sous état d’urgence

Lundi 15 janvier 2018, 19h

HEAD – Genève, Boulevard Helvétique 9, 1205 Genève, salle de séminaire CCC, 2^e étage, salle 27

Capture d’écran 2018-01-09 à 13.33.03[3] - copie — Professeurs déposant leurs tenues universitaires à terre pendant une manifestation contre le limogeage des universitaires au campus Cebeci d’Ankara en Turquie le 10 février 2017

Un par un, les universitaires qui ont signé la pétition pour la paix en Turquie sont jugés pour “propagande terroriste”. L’année passée, beaucoup ont été démis de leurs fonctions d’enseignants et ont été privés de la majeure partie de leurs droits civils, pendant que les politiques de guerre continuent de se déployer. Ils ne sont pas les seuls ; partout dans le monde, penseurs et activistes sont criminalisés pour actes de solidarité.

S’appuyant sur des actions individuelles et collectives au sein d’universités turques, indiennes, américaines et européennes, il s’agit de penser le rôle des chercheurs sous état d’urgence. Quelle est la relation entre théorie et pratique au sein de ces mouvements ? Comment peut-on, en tant que chercheurs, être confrontés à la violence, à la précarité, ou à nos propres affects tout en restant productifs intellectuellement ?