Fiche synthétique Coléoptères et Gastéropodes
Une seule.
Début juillet .Suggestion: effectuer cette campagne après la campagne concernant la végétation. Cette chronologie facilitera la cartographie des habitats propices aux invertébrés.
Genre
![]() Prélèvement en pleine eau |
![]() Prélèvement en pleine eau, vue détaillée |
![]() Prélèvement interface |
Le nombre d'échantillons "n" dépend de la surface du plan d’eau (A en m2). Il peut être calculé de deux manières:
Ce nombre permet généralement de réunir 90% des genres de Gastéropodes et 70% des genres de Coléoptères.
La liste de ces habitats est présentée dans le Tableau 2 . Elle comprend tous les habitats situés dans la zone de profondeur inférieure à 2 mètres, à l'exception toutefois des sédiments fins et des algues (sauf le groupe des Characées). Une cartographie simplifiée des habitats ayant un recouvrement supérieur à 1% (par rapport à la superficie totale couverte par les habitats à échantillonner) doit précéder l’échantillonnage afin de déterminer leurs taux de recouvrement respectifs (cf. illustration sur la Fiche synthétique Coléoptères et Gastéropodes).
Tableau 2, Habitats à échantillonner
Les prélèvements sont réalisés uniquement dans les habitats cartographiés (ayant donc un recouvrement supérieur à 1%). Les 2/3 des « n » échantillons sont à placer au niveau des interfaces eau-terre (catégorie 4 du Tableau 2; voir séquence vidéo du prélèvement interface ), alors que le 1/3 restant est à distribuer dans les autres catégories (catégories 1 à 3). Les échantillons seront distribués proportionnellement au recouvrement de chaque habitat, l’habitat dominant bénéficiant ainsi d’un nombre d’échantillons plus grand que les autres habitats. Relevons que l'échantillonnage appliqué ici est de type "aléatoire stratifié".
Cas particuliers : Quelques situations délicates peuvent se présenter.
Le tri sur le terrain (sur le matériel vivant) est habituellement deux fois plus rapide que le tri en laboratoire (sur du matériel conservé ; alcool ou formol), et il sera donc préféré. Pour ce faire, le prélèvement est versé dans un bac blanc (bac pour bain de développement photographique), et les Coléoptères ( larves et adultes) et les Gastéropodes (coquilles pleines) sont séparés à vue. Un temps maximum de 45 minutes est consacré au tri d'un échantillon. Pour chaque prélèvement, les Coléoptères et les Gastéropodes sont conservés séparément dans des récipients contenant de l'alcool isopropylique 70%.
Si toutefois il n'est pas possible d'effectuer le tri directement sur le terrain, fixer les échantillons entiers par adjonction d'alcool isopropylique, jusqu'à obtention d'une concentration de 70% en vue de leur conservation. En laboratoire, trier les échantillons à vue ou avec une loupe sur un fond blanc, et séparer les Coléoptères ( larves et adultes) et les Gastéropodes (coquilles pleines). Un temps maximum de 2 heures est consacré au tri d'un échantillon fixé. Pour chaque prélèvement, les Coléoptères et les Gastéropodes sont conservés séparément dans des récipients contenant de l'alcool isopropylique 70%.
Il est également envisageable de conserver les échantillons dans une glacière puis au réfrigérateur pendant une nuit pour effectuer le tri à vue sur matériel vivant le lendemain (délai impératif).
Déterminer chaque animal au niveau du genre, notamment avec les clés de Hausser (2005) et Gloër & Meier-Brook (1998) pour les Gastéropodes et de Tachet et al. (2000), Richoux (1982), Friday (1988)1 et Vondel & Dettner (1997) pour les Coléoptères Hydradéphages.
Relever la présence des genres aquatiques dans chacun des échantillons élémentaires. L'IBEM requiert uniquement l'information sous la forme présence/absence dans chaque échantillon. Aucune information n'est requise quant à l'abondance.