VIDAS


Revue de la littérature

L’objectif de cette revue de la littérature était de mettre en avant la complexité inhérente au domaine de la visualisation de données sous plusieurs aspects.

Premièrement l’aspect terminologique : il ressort la difficulté à trouver une clarté terminologique et à atteindre un consensus quant à une définition de la visualisation de données. Ce qui demeure pourtant essentiel pour établir une distinction entre les différentes visualisations qui sont données à voir et ainsi envisager une catégorisation.

Deuxièmement, il est abordé son rôle central dans la perception humaine : la visualisation permet de transformer les données en information et agit comme un vecteur efficace pour leur exploration ainsi que leur communication.

Ensuite, concernant l’aspect historique, la littérature a démontré que la visualisation de données existe depuis longtemps et découle du besoin de l’être humain d’enregistrer des données et de les communiquer. Elle prend son véritable essor au 19ème siècle, avec trois figures majeures, Joseph Minard, Florence Nightingale et John Snow qui ont démontré le besoin de contextualiser les données et peuvent être considérés les pionniers du data storytelling.

La narration répond en effet au besoin de l’être humain de transmettre des idées à l’aide de récits qui stimulent les mécanismes du cerveau humain grâce aux émotions qu’ils génèrent. C’est ce qui gouverne le domaine des Data Stories ou Data Storytelling, qui sont analysés dans le chapitre suivant. Ils bénéficient eux aussi de nombreuses appellations et définitions, mais il est généralement établi par les écrits qu’une narration est élaborée et qu’une histoire est racontée.

Puis, sous le prisme de l’esthétique, le rôle du design dans la visualisation de données est discuté sur la base des différentes connotations qu’il peut avoir selon la nature de l’information qui doit être transmise.

Enfin, le besoin grandissant de contextualiser les données afin de mieux les comprendre et faire ressortir leur vraie nature, celle d’enregistrer des phénomènes qui ont trait à la vie humaine, est abordée en suivant les principes avancés par Giorgia Lupi.


Bibliographie commentée

La bibliographie commentée a été réalisée sur le thème principal de la visualisation de données et porte également sur les Data Stories, les principes de la Gestalt, ainsi que sur le Data Humanism. Ces thèmes sont ainsi répartis en quatre catégories.

Dans la première catégorie, on trouve des textes qui ont été rédigés sur le thème de la visualisation de données. On y trouve notamment des écrits axés sur l’histoire de la visualisation, d’autres privilégiant l’angle de l’esthétique ou encore ciblant une taxonomie.

La deuxième catégorie recense les textes portant sur le thème des Data Stories et du Data Storytelling. Ils portent, entre autres, sur l’importance de la narration, les genres et les typologies qui constituent un Data Story ou encore les étapes pour sa réalisation.

La catégorie suivante concerne les écrits sur les principes de la Gestalt. En effet, ces derniers sont très fréquemment mis en avant dans le domaine de la visualisation parce qu’ils sont indispensables à connaître lors de la création de visualisations.

Enfin, la dernière catégorie met en avant un texte sur le Data Humanism, qui remet en question l’impersonnalité d’une approche aux données purement technique et les envisage comme étant indissociables de la vie réelle et humaine.